3ème sortie en 8 jours.
1100 m le 17/05, 1200 le jeudi suivant, 1300 dimanche 24, les restrictions virales n'ont pas entamé l’enthousiasme des troupes!
Dimanche donc, départ à 7 h au désormais célèbre pêcheur de Susmiou.
A la demande générale de Joseph, on fera le chemin par Aubise, encore que je trouve le trajet par Espelunguere plus joli, mais il n'aurait pas permis la boucle.
Montée tranquillou dans les nuages qui se déchirent au niveau de Banasse.
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Sortie Pic d'Arlet en boucle
Le 26/05/2020 0
Dans Randonnée montagne
La montée au pic est d'un autre niveau, suivant les topos, on grimpe depuis la cuvette avant d'arriver au lac, mais c'est un sacré coup de c..!
Avant d'attaquer, j'ai proposé à ceux qui ne le sentaient pas de rester nous attendre près du refuge, proposition inutile, il y a 14 isards dans ce groupe.
Arrivée au sommet par petits groupes, Joseph en serre file hissera ces dames jusqu'au sommet grâce à son calme olympien et sa science des pentes à 40° et plus parfois.
Après un déjeuner pas volé, descente par derrière le pic pour éviter la désescalade, dévers bien pentu mais sans risque, on retrouve le col d'Arlet qui nous mène au refuge éponyme.
Retour ensuite sous la conduite de Didier Martine et Guy par le col de Lagréou, je ne connaissais pas ce vallon, il est splendide même si au terme de la descente...il faut remonter 200 mètres pour en redescendre 300 avant la bière aux voitures.
Merci à Martine, Anne Marie, Marisa, Marie José, Marie José (non je n'ai pas le hoquet), Henriette, Noëlle, Évelyne, Gisèle, Joseph, Luc, Didier, Guy, pour leur agréable compagnie.
Mention spéciale à Henriette, Marie José, et Gisèle qui n’étaient pas forcément venu pour cette portion classée franchement en rando alpine...
Les photos, c'est par là :
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LAC ISABE... "ELLES"
Le 06/09/2020
Chacun de nous se souvient de cette série télé,intitulée;"UN GARS...UNE FILLE'.
Imaginez un peu une autre série que l'on pourrait appeler "UN GARS...SIX FILLES"...
Eh bien,non,ce n'est pas une nouvelle "fiction" de nos chaines télé,mais bien du vécû.!...et je l'ai vécu.
Bon,certains d'entre-vous doivent se dire;"Ouahh,la chance!qu'il a", ou me plaindre..!, ou bien encore "prier" pour que..ça ne leurs arrives jamais.!...et encore.
Au final,la journée a été trés agréable,chacun (es) ayant eu pas mal d'efforts a fournir,a eu fort a faire a gérer son souffle.
Loin d'être anodine,la montée vers le "Lac Isabe"se gagne largement..avant d'atteindre ce bijou naturel,dans son écrin calcaire.La montée le plus souvent en sous-bois,avec ses 1000 m de dénivelé,dont 600 est trés soutenue.
Le sentier le plus souvent caillouteux et roulant,se fraie au milieu de framboisiers ,de myrtilliers sauvages,et d'autres multiples plantes hautes,n'est pas aisé..
Un petit "ressaut"apparaît aprés une bonne heure trente de montée,"exposée au soleil,nous arrivons sur un replat herbeux,annonciateur,par sa couleur verte,que l'eau n'est plus trés loin..
Le bruit de son déversoir trahi aussi la présence de ce magnifique lac...turquoise,frais,mi-ombragé a 1925 m..Naturellement préservé dans son environnement calcaire gris, il y a foule aujourd'hui.
Les "connaisseurs" ne se sont pas trompés,malgrés quelques personnes,il y règne un calme et un bien-être récupérateur..!la pause pic-nic est bien venue et appréciée.
Ce lac,au creux d'un "cirque" de roches, formé par la prestance de ces Pics; de la Ténebre, d'Isabe,ou encore de Sesques semble être comme "protégés" par ces géants..!
C'est sur,les efforts sont bien mérités et vite oubliés devant cette beauté.Le ciel est d'un bleu royal,malgrés quelques brumes de chaleur qui commencent a déborder des sommets,annonciateurs d'un changement de météo.
Qu'importe..! nous aurons largement le temps de descendre,et même de longer "les gorges du Bitet",avec son canyon,et son torrent tourmenté.
Agréable journée,ou chacun aura apprécié les passages en sous-bois d'Isabe. Magnifiques et autres "géants" de la nature,en ces hêtres centenaires,couverts de mousse verte fluo,et arborants par endroits un feuillage qui sans se tromper,annonce un changement de saison prochain...
Revenons a ces "Dames"...Exemplaires tout au long de cette randonné exigeante (fayot..!),elles méritent mes remerciements et un peu (un peu) mon admiration.
Ainsi,Merci et Bravo pour leurs courage a : Marie T ,Marie-madeleine ,Marie S ,( on va arrêter avec les Marie (s)...Je rappelle que "joseph" est mon prénom,et que je ne suis pas Charpentier...a moins que ce soit Menuisier..!) Cathy ,Julie ,et Béatrice...
Avant de vous quitter momentanément,je me permet de saluer mon ami Claude Carrasse (je sais qu'il se tient régulieremment informé et lis tous nos articles...Alors;
SALUT CLAUDE, portes-toi bien et salue nos amis "des cigalons" et les cadres de ma part..et on espere vous revoir aprés cette merde de covid..!
Vous aurez les photos...quelque-part par içi
Lac du MONTAGNON D'ISEYE
Le 16/08/2020
Le Lac du Montagnon d'Iseye,comme chacun le sait maintenant,a cette particularité d'être en forme de coeur.En fonction de son niveau d'eau,la forme du coeur est plus ou moins évidente.
Encore faut-il prendre de la hauteur au sommet du Pic Montagnon,pour bien s'en rendre compte.
Cette année,les contours du lac sont un peu confus ça,mais ne nous plaignons pas,on devine le sens de cette empreinte....
J'été décidé de ne pas faire de commentaires,ni d'article sur cette rando,mais même si le sujet est "traité" chaque année (2017,2018,2019),il n'en demeure pas moins que les participants changent,et les occasions de bien s'amuser méritent bien quelques lignes et photos...
Donc,pour être bref et complet,nous devions monter "un bivouac" autour du lac,mais les mauvaises conditions météo prévues pour ce week-end,nous auront contraints a ne faire qu'un Aller/Retour dans la journée.
En tous cas,au final,on ne s'est pas mouillés,et on a bien ris... j'ai même appris un nouveau mot: Monozygote.Quel rapport avec le lac Montagnon...me direz-vous avec raison.?
Ben,! justement,il n'y en a aucun...! mais ça m'a bien fais rire...!
Si vous voulez en connaître le sens,deux options; Soit vous ouvrez votre Dico,Soit vous demandez a votre navigateur préféré, Soit,plus simplement vous demandez a M.José Reckebusch,quand vous la verrez...(Mariejo...,si tu me lis...!)
Voilà,encore une belle équipe trés sympatique,pas nombreuse mais de qualité (comme souvent!) qui aura pris plaisir a gravir les quelques 1200m de dénivelé pour admirer ce phénomene. ( Je parle du lac,pas de Marijosé....quoique dés fois..!).
Remerciant comme d'habitude les membres de ce dynamique et joyeux groupe; Fabienne,Véronique,Sophie,Marijosé,et Roland,Denis et bibi.
Les photos(les miennes et celles de Sophie) ci-joint.
Une trilogie réussie par une nouvelle encadrante
Le 09/08/2020
Les Catalans diront que les Pyrénées naissent et surgissent du Golfe du Lion, les Basques diront plutôt du Golfe de Gascogne et moi, je dirai que cette jeune dame âgée de 40 millions d'année aime bien se tremper les orteils et faire sa balnéo tantôt dans les eaux calmes de la grande bleu, tantôt faire sa thalasso dans les flots agités de l'océan atlantique pour continuer à se rafraichir. Car elle savait déjà qu'un jour, demain peut être, en voyant tous ces bipèdes que nous sommes s'agiter à ses pieds et dont quelques uns considérés par le commun des mortels comme des conquérants de l'inutile aimant gravir ses enfants ramenant ainsi des trophées, Pyrène serait privée de sa belle robe hivernale blanche. Pour le coup, pas besoin d'essayer d'échapper à l'attraction terrestre et d'atteindre l'altitude 3000 pour découvrir de beaux et nouveaux paysages. Pour cela il fallait quelqu'un du coin, quelqu'un visiblement aimant et connaissant parfaitement cette belle région entre ciel et mer où le bleu et le vert se marient très bien et de se laisser guider avec une touche de féminité qui plus est en espérant ne pas rendre jalouse ma maîtresse. Puisque que c'était sa volonté de nous offrir en ce début de mois de juillet une rando en trois actes, les Paramoudras au pied du Jaizkibel (magnifiquement relaté par Joseph), les 3 couronnes ou Pena de Haya et l'emblématique Txindoki ou Larrunarri dans la Sierra de Aralar si adoré par son peuple.
Donc après le fabuleux site des Paramoudras et son altitude 0 - 5 m avec leurs formes curieuses voire extra terrestres et un parcours rappelant parfois une ile française située dans l'océan indien, une autre curiosité attire le regard : les Pena de Haya ou Aiko Harria communément appelées les 3 Couronnes qui en y regardant de plus près et sous un angle différent on en trouve 7. Ces demoiselles aux doux noms et évocateurs à l'orthographe aussi changeante que l'altitude mentionnée sur les différents topos et cartes, même nos appareils de mesure n 'arrivaient pas à s'accorder. Dans l'ordre de passage : Erroibide la plus majestueuse, Lizartako Gaina la moins connue, Txurrumurruu la plus délicate, Irrumugarrieta la plus facile, Pustako Gana la morpionne car empêchant de visualiser les 3 majeures, Muganix la plus discrète et Arribelzta la plus timide.
Le départ se fit du col d'Elurretxe, classique me direz vous et une fois n'est pas coutume et pas pour me déplaire, histoire d'éliminer en douceur quelques toxines gouteuses, salées, sucrées et alcolisées absorbées la veille au soir à la terrasse d'un resto face à la mer et de se remémorer une bonne soirée passée en compagnie de Sophie, Bertrand, Fabienne, Roland et Véro où comme toujours dans pareil cas peu de choses suffisent pour piquer de bons fous rires (il est où le kiki et une leçon météo sur le vent du lendemain suivant l'aspect du ciel la veille au soir)., c'est par une descente que l'on débuta, le tout dans une magnifique forêt de chènes et de hêtres. Les choses commençaient à devenir un peu plus sérieuses après avoir traversé le couloir de Bocamina séparant 2 des principales éminences ainsi qu'au niveau du passage à gué du ravin Erroilbide. Le parcours changea de physionomie. Une bonne montée toujours à l'ombre commença à réchauffer l'organisme, puis on longea la crête Larraundi sur un terrain découvert permettant d'avoir une vue dégagée sur la côte. Sophie sentant que nos membres supérieurs manquaient d'entrain et d'échauffement, nous dégotta un petit passage pour nous mettre dans le bain annonçant les joutes futures mais éminentes. C'est par la face ouest puis nord ouest et nord pour finir, austère, sombre , humide et par un petit sentier raide mais bien tracé tantôt sur de la terre noire, tantôt sur du granit que la première des couronnes, Erroilbide fut gravie. Véro se demanda qu'est ce que qu'elle faisait là. Pour le coup d'oeil pardi. En effet, vue magnifique sur la retenue d'eau d'Endarra-San Anton Urtegia mais aussi ce jour là en raison d'une ambiance limpide sur le golfe de Gascogne dans toute sa grandeur et splendeur ainsi que les monts de Gupuizcoa, de Navarre, la Rhune, l'Orhy, l'Anie... ETC ETC. Vous vous rappelez du kiki, et bien on l'a retrouvé chemin descendant de la première couronne non pas dans le dos de son propriétaire mais dans les bras de son maître. Petite pause puis s'en suivitl le passage de Lizartégana où l'échine fut tout juste courbée de quoi humer cette terre Basque. Tout allait bien jusqu'à la présentation devant nous de la véritable seconde couronne Txurrumurru. On demanda à la maîtresse des lieux de nous faire une démonstration du passage de la seule difficulté qui s'avèra en fait d'un véritable tour de passe passe de Sophie tellement avec légèreté, aisance, habileté et grâce que cela paraissait pour moi et Véro les néophytes du jour évident. Sophie nous guidant, Véro en second qui passa cette cheminée de 8 m tel un père Noel, moi tout juste derrière suivit de près d'Evelyne et Didier. Ensuite il n'y avait plus qu'à se faufiler puis attendre que le parcours se dégage car affluence il y avait, 2ème petite cheminée puis un passage en dévers avant de gagner le sommet et d'effectuer la photo de groupe. Midi se trouvant là et avant d'attaquer l'Irrumugarrieta, c'est sur son flanc boisé que l'on effectua l'ouverture des sacs suivit d'une petite sieste. L'ascension de la 3ème véritable couronne fut une simple formalité malgré nos estomacs remplis. Pustako Gana, Muganix et Arribeltza furent passées sans encombre à l'inverse d'une pauvre et malheureuse dame qui pas assez vigilante nécessita l'intervention des secours ainsi que l'utilisation de moyen aérien pour venir la récupérer. Le retour et la descente dans la fraicheur de la forêt furent bien appréciés ainsi que le verre de l'amitié où Véro et moi même furent nommés chevaliers du Pays Basque et couronnés bien sûr par notre valeureuse encadrante et guide à la fois.
3ème acte : Le Txindoki. Voila un nom de montagne qui sonne bien. Mais pas que. Petit retour en arrière ou grand bon dans le passé. An 1977, voila l'année qui me permit de me diriger en direction du sud. Enfourchant d'abord mon solex, puis un peugeot 102 et pour finir une motobécane, les montagnes et les sentiers de Soule et de Basse Navarre étaient enfin à ma portée. Au delà, seuls les guides d'Olivier et de Miguel Angulo me permettaient de franchir cols et sommets lointains et ainsi d'avoir une vision plus grande de cette montagne. D'ailleurs, c'est ce dernier, M. Angulo qui me fascina pour cette montagne par sa description. Je cite : " Le Txindoki est le sommet le plus caractéristique et le mieux individualisé du massif d'Aralar. Sa face nord abrupte domine Amezketa de près de 1200m. Par sa situation géographique, son altitude et sa morphologie, le Txindoki est la montagne la plus célèbre du GUIPUZCOA. Le panorama prodigieux que l'on découvre de son sommet justifie son appellation de balcon du Guipuzcoa" A l'époque je ne connaissais par des récits que le Cervin, l'Eiger et les Grandes Jorasses qui présentaient une telle face nord. Cette montagne si proche et lointaine devenait un mythe et elle est mythique et adorée de son peuple. Comme tout se joue à l'âge play school, âge que je ne quitte que très rarement, un rêve d'enfant se réalise forcément. C'est en discutant tout naturellement avec Sophie que le nom de cette montagne est ressortie. Elle la connaissait, moi j'en rêvais depuis une quarantaine d'année. AVE SOPHIA.
Sortie courte avec tout juste un peu plus de 900m de dénivelé, initialement prévue le 15 juillet, c'est en parfaite encadrante que Sophie avança d'un jour celle ci en raison d'une météo bien plus favorable. Beau temps au départ de l'ermitage de Larraitz (400m). Les chevaux de courses Marisa, Luc, Evelyne et Didier complété de Véronique, Fabienne, Roland, Sophie bien sûr et moi même étaient lancés et permirent d'atteindre vite le col d'Egurral (1160m). De ce point en moins d'une demi heure par une bonne et franche montée le sommet (1348m) était atteint. De ce balcon , jolie vue à 360° où quelques cumulus et brumes souvent présentes dans la région venaient apporter un peu de fraicheur. Le repas sera pris à quelques mètres du sommet à l'abri du vent. La descente peut être un peu moins rapide que la montée avec une pause à la ferme Beltzulégi se fit toujours dans une bonne humeur.
MILESKER Sophie pour ta gentillesse et ta disponibilité, de nous avoir fait découvrir des coins originaux, connus et méconnus de nos belles montagnes pyrénéennes.
BIVOUAC...! Grande FACHE..! et "Trés Bons Moments"
Le 28/07/2020
Lacs Cambales / Lacs Opales, Bivouac et Grande Fache...!
Voila en quelques mots le résumé de ce week-end du 25/26 juillet dernier...mais ce serai "trés réducteur"et inimaginable de ma part,de faire aussi court .
Il y a des "moments" dans la vie,qui comptent plus que d'autres. La raison? tient souvent a peu,mais certains de ces moments,restent suffisamment longtemps pour s'en rappeler.
Ces moments là,..!Ceux que j'ai vécu récemment,le seront..!
Ces "moments" de franche amitié, de rigolades, d'humour et de fraternité,ces "moments",qui comptent, dans l'effort, la convivialité, mais aussi aprés, au dela d'une simple randonnée.
MERCI déjà a ceux qui permettent que nous aussi,(encadrants) puissions nous rappeler de ces"moments" là..et continuer a être fier et sensible a vos "Merci"...en toute simplicité..
Mais,au dela de ces appréciations personnelles,je vais tenter de vous faire partager,par ce récit,(un peu long),ces fameux "moments là.
Rien n'aurai été possible sans une météo idéale.
Pas un nuage,(ou si peu),durant ces deux jours,mais aussi et surtout pendant le nuit..
Point de vent fort,et une température nocturne acceptable pour bivouaquer.Voilà pour la météo..
11 Gars et Filles,lourdement chargés (je parle des sacs..) en matériel,mais surtout en courage et volonté,pour partir a l'assaut de ce sommet (3005 m) si souvent entendu,et qu'une seule personne du groupe avait gravi jadis..(Henriette)
D'abord scindé en deux groupes (pour des raisons personnelles),la première équipe de trois "éclaireuses" partie la veille de Cauterets, devait nous rejoindre aux abords du Lac d'Opale ...ou "par là"...
Mais avant,il y a cette interminable montée du "Cayan","plateau Marcadau",tout autant pénible et long a monter,qu'a descendre,une vrai "torture"...la fatigue et le soleil écrasant du retour..interminable...!(En plaisantant,je me dis que celui qui,un jour met en place une navette "Refuge Wallon-Pont d'Espagne",va s'enrichir en rien de temps.
Mais revenons a notre groupe.!
Jonction est faite non loin de l'endroit prévu, au petit lac d'Opale. Le groupe de "3",ayant suivi le GR 10,jusqu'aux Lacs de Cambalès (2400 m),est redescendu jusqu'au Lac d'Opale (2260m).
Chacun des groupes, ayant pris sa "pause pic-nic" auparavant, l'équipe de 11(et c'est pas du football), reconstitué, entreprend enfin, la descente au niveau du refuge Wallon,d'ou on prendra le sentier qui nous mènera demain vers le Col et la Gde FACHE.
La fatigue, le soleil écrasant, le poids des sacs a dos,et la faim grandissante, tous ces éléments combinés,mettent a mal nos carcasses. On voudrais bien arriver au "bivouac" prévu autour du Lac de la Fache, mais c'est trop loin, trop haut...trop fatiguant..trop .
Autant "jeter"nos sacs et monter notre camp dés que possible,avant que le soleil se couche....et nous avec.
Un petit espace herbeux,relativement "plat",non loin du ruisseau du Marcadau",qui au passage nous a désaltérés durant ces deux journées,et servir de modeste "salle de bain",fera trés bien l'affaire..
Au "passage"(encore),Ruisseau du Marcadau,qui est une des sources de notre Gave de Pau...C Q F D.
Sur ce replat inespéré,bien vite,chacun organise son "espace" nuit. Tentes, Sursacs,Couvertures de survie étalées...tout ce petit groupe s'agite au mieux pour son bien-être nocturne.
Ensuite,tout naturellement,un "cercle d'affamés" se forme autour d'une "table virtuelle",et les "bonnes choses",tout autant liquides que solides sont partagées...! Du boudin,saucisson,fromage,tourte aux myrtilles,et autre bons crûs circulent aisément.
Si aisément,que j'en soupçonnent quelques uns,(es) de vouloir "alléger" leurs propres sacs....malin vous dites...?!
C'est de ces "moments là" que je voulais parler au début de ce récit...c'est facile a comprendre.!
Trop court,ces moments" !car le coucher du soleil laisse place a une réelle fraîcheur (nous sommes a 2260 m),et la fatigue aidant,chacun regagne peu a peu son "dodo"..!
La nuit se passera,relativement bien et calme, agréable.
Pour ma part,même si le sommeil a tardé a m'envahir, Je garderai en souvenir ce ciel étoilé de milles feux,sans aucune pollution lumineuse,permettant de contempler clairement;étoiles, avions traversant le ciel, et autres extra-terrestres..Non,je déconne..!
En tous cas,encore "un moment" magique.!
Au petit matin,non loin de 06h00,le camp se réveille doucement,sans grands bruits,chacun ayant plus ou moins bien dormis,on s'organise pour le "petit-déjeuner".
Autre "moment" s'il en est..des plus précieux,de pouvoir réchauffer son café (C.B.D) ,et de savourer lentement ce réveil...Car c'est bien connu,"le Bougon n'est pas du matin..!".
Alors,plus tard...plus tard encore...mais pas trop tard quand même, et aprés avoir "cachés" notre matériel lourd et inutile a l'ascension du sommet,nous voilà repartis,bien contents,et repus, pour une belle et grande journée.
L'ascension de la "Grande-Fache",même si ce n'est pas un (gros sommet),n'est pas a la portée du premier venu.
Chaque instant,cette montée,(et descente) demande attention et recherche constante du meilleur endroit a passer.Il faut sans cesse trouver une accroche Mains/Pieds franche et sure.
Certes,il y a de nombreux "cairns",mais certains vous amènent sur des "arêtes aériennes", au lieu de contourner.Il faut sans cesse "chercher" le meilleur passage.
,tant a la montée,qu'a la descente.
La Gde Fache se mérite....nous l'avons bien mérités...!
Parvenus au sommet, (tous) c'est avec une grande joie,une grande émotion,pour certains,d'être parvenu malgré tout, a surmontés ses craintes et peurs, en immortalisant ce "moment" avec des photos.
La descente sera trés concentrée,a de multiples reprises,quelques sacs a dos et "fesses" frotterons le rocher, mais l'essentiel est ailleurs. On l'a fait..!.
Le reste de la journée,de la descente au parking est sans grand intérêts...quelques "regroupements",remplissages de gourdes (en eau...bien entendu..! ).
Plusieurs kilomètres plus bas, chacun se change de vetements a l'arrière des véhicules.
Le retour est là, l'heure tourne, certains "bossent" le lendemain,d'autres ont de la route Sophie,Didier bref,le week-end s'achève.
Mais déjà l'envie de recommencer un autre " bivouac"ou randonnée revient,juste pour pouvoir vivre encore un "bon moment"...!
Je termine juste,en remerciant le"trio"de vaillantes et courageuses "Randonneuses Montagne" (beaucoup de "euses") qui ont puisées leurs forces assez loin ..et bien sur,ceux et celles, qui m'ont accompagnés et assistés dans cette sortie,avec "mention" a Sophie...et Didier. (fayot).
Merci et Bisous a toutes : Henriette, Marijo , Marie-josé, Marisa, Nono L, Sophie , et Luc D, Luc B, Didier C, René.
Quelques chiffres et mesures tirés de ma carte IGN . Sur les 2 jours; 31.6 kms / Dénivelé Positif 2045 m et autant en négatif...
Les photos sont "pêle-mèle" içi, de Nono,Sophie,Luc,et bibi..si vous en voulez d'autres,contactez-mi...
A BIENTOT...ADISHATZ..!
Fin du confinement. Enfin, quand les enfants de Pyrène nous apparaissent (de près) à nouveau.
Le 20/07/2020
J'offrais en 6 jours 4 sorties à ceux qui voulaient bien me suivre, un menu copieux voire gargantuesque à la vue de nos estomacs rétrécis par 2 mois de disette et de famine pédestre. Encore fallait il avoir retrouvé de l'appétit mais là aucun doute, le servietton autour de la bouche, le sourire caché mais trahi puisqu'il montait jusqu'aux oreilles car content de nous retrouver et que dire de nos jambes, elles pédalaient dans le vide comme si nous étions juchés sur des chaises hautes. De véritables bébés attendant leur pitance et moi le premier. Etaient présents autour de la table Didier L, Serge D, Sylvie G, Jean Marc B, Marie T, Marie Jo et Luc, Cathy P, Véro J pour ce repas de famille. Au menu donc, les gorges d'Ejuharré situées comme chacun le sait en Haute Soule, moins connues que ses voisines mais restées authentiques et sauvages. Ce premier plat qui s'avéra une bonne entrée (en la matière) était composé d'une soupe tantôt un peu fraîche, claire et peu consistante mais aussi grasse, épaisse et collante aux godillots ainsi qu'aux fessiers. Ce potage dont certains clients très affamés jugeant nécessaire d'y incorporer une bonne partie de leur corps, les pieds dans le plat ne suffisant pas fut repris 6 ou 7 fois tant que l'on était au fond du pot (gorges). Le chef de rang que j'étais s'aperçu très vite qu'il n'était pas dans le coup, laissant son regard suivre certaines serveuses se trompait de salle. Le métier de chef de rang ne s'improvise pas, pas question de faire visiter la cave par un escalier brinquebalant et glissant. Donc je repris très vite les commandes couteaux et fourchettes en mains. Pour le hors d'œuvre je décidais d'y incorporer fruits et légumes, le tout dans une ambiance vert concombre s'accommodant parfaitement avec la couleur de nos joues rouge tomate cuites à la vapeur à la vue des gouttes de sueurs sur nos fronts dès les premières raideurs de pentes. Pas question de ramener sa fraise et de se prendre le choux, on était là pour en baver et savourer. Pas question également d'appuyer sur le champignon tant que le plafond de la salle était gris et bas. Nous avancions en rang d'oignons dans cette forêt de hêtres droit comme des asperges et assaisonnée d'ails des ours. Une petite pause s'imposait au sortir des gorges, la grotte Molerse, petite salle annexe, histoire de faire les poireaux devant nos appareils photographiques et de trouver un coin à l'abri du vent pour continuer notre repas, le vrai. Enfin le mont Uruso se présentait devant nous, pas question là non plus de couper la poire en 2 et de raconter des salades, armés de nos bâtons comme des couteaux et des fourchettes, il fut avaler. Pour certains les carottes étaient déjà cuites mais de là, annoncer que c'était la fin des haricots, pas encore. Sous nos pieds 400m de vide, hauts comme 3 pommes on en menait pas large, c'était pas le moment de tomber dans les pommes. Là, nos cœurs d'artichauts mis en émois devant la beauté des lieux faisait oublier que l'on était qu'à la moitié du repas, la descente restait à faire. Cette descente à peine entamée me voila emporté par la foule (Véro) qui nous traine, tous les 2 coudes et genoux à terre, qui m'entraine, écrasés l'un et l'autre, nous ne formions qu'un seul corps. Et le flot sans effort mais non sans douleur nous pousse, enchainés l'un et l'autre, et nous laisse tous les 2 épanouis, enivrés et heureux mais grimaçant. Bon pour ce remettre de ces émotions, le beurre dans les épinards était le bien venu pour entamer officiellement la descente après cette cette farandole un peu folle. D'abord sucrée et légèrement acidulée il a fallu vite se mettre à l'évidence qu'avec la verticalité des lieux elle allait finir par être salée et amère pour quelque uns d'entre nous, gare aux chutes. Bon dans un souci de ménager la chèvre et le chou, d'accord pour ne pas finir sur un sentier que j'affectionne particulièrement, mais plutôt sur une bonne piste. Laisser ces dames sur le bord du chemin c'est pas très sympa mais si c'est pour la bonne cause... voila que 3 galants hommes pas encore rassasiés partirent chercher les voitures avec juste ceux qu'il faut de piquant pour ne pas faire chou blanc Au final personne n'a mangé les pissenlits par la racine. Voila une rando qui ne comptera pas pour des prunes, il fallait bien avoir la pêche et la banane pour remerciements. L'addition, j'en conviens peut paraître salée : 1100m pour 7h30 de marche pour une reprise.
Comme l'appétit vient en mangeant, la rando vient en marchant. Le premier plat à peine digéré, c'est Sophie qui se chargea de dresser la table sur sa chère terre Basque dans la province du Labourd du coté d'Itxassou. Pour ce repas en tête en tête sans chandelles mais avec un soleil omniprésent, le menu était composé de 3 pièces de choix, roties et dorées à point : le Mondarrain, le Gorospil et l'Artzamendi fumant encore à peine sorti du four. Une voiture laissée au pas de Roland, l'autre au col de Légarré notre point de départ. Le pic d'Escondray semblant trop indesgeste pour une heure si matinale pour être consommé sur place et trop saupoudré d'herbe de fougères fut évité par sa gauche et c'est depuis le col d'Amezketa que l'on entama la dégustation du Mondarrain quoi que sa montée assez directe et son sentier tracé telle une entaille faite au couteau bien aiguisé. Ensuite s'en suivit une longue mais appétissante course de crête en enchaînant pic d'Ourezti, mont de Bizkayluze et pour finir le Gorospil avec sa garniture de Digitale que ce jour là, un point commun entre Sophie et cette fleur existait (voir photo). Tantôt un pied en France tantôt un pied en Espagne nous permettaient d'atteindre le col des veaux et le col d'Iguzkielégui. Ensuite, on a beau tourner l'assiette dans tous les sens, il faut avoir encore faim pour l'avaler celui là. L'Artzamendi fut chipoté, pâturé, grignoté et englouti avec une pause au col de Méhatché et en prenant un petit supplément d'exercices physiques et acrobatiques le long de la clôture de l'enceinte coiffant le sommet. La descente vers le lieu dit Laxia fut une simple régalade sur un sentier que me faisait découvrir Sophie sous le pic Malda. Restait à trouver une petite note sucrée et acidulée, ce qui fut fait lorsque de magnifiques cerisiers regorgeant de cœur de pigeon bordant notre chemin final se présentaient à nous et surtout nos papilles gustatives. Il n'y avait plus qu'à ce servir en levant les bras. Ne croyait pas que la nappe fut dressé dans ce lieu qui ne manque pas de coin de verdure, les 1000m de déniv furent dépassés pour 8 h passés dans dans la nature. Par contre quelque chose me dit que ce lieu peut convenir très bien à une rando resto. A suivre.
Bon un repas sans dessert n'est pas un véritable repas, et comme le dessert parfois se mérite, direction le cirque du Litor au fond de la vallée de l'Ouzom, entre Aubisque et Soulor, entre Basses et Hautes Pyrénées. Seuls quelques uns d'entre nous ont pu le déguster car il a fallu le chercher. Je vous rassure tout le monde a eu sa part de douceurs sucrées. Les moins gourmands se sont contentés du "Turron" de Saucède avec 700m de dénivelé dominé par l'imposant Pic de Gabizos, une véritable pièce montée soit dit en passant en cheminant par le col de Soum et son lac, le Cap d'Aout et le col du Soulor. Alors pour 300m de plus, qu'elle était donc cette délicieuse gâterie qui, non pas aller réveiller nos papilles et faire baver nos babines mais plutôt dilater nos pupilles ? Harponnés pour certains, couchés pour d'autres ou à cheval pour quelques uns sur la pointe de Surgatte dominant de 800m la vallée d'Arrens, c'est bien le Balaîtous tout juste sorti du réfrigérateur hivernal dégoulinant de crème glacée qui fut apprécié et admiré. Le retour allait se faire sous une température chaude en ce jeudi 21 mai avec quelques petites surprises que n'apprécient pas nos molets et cuisses surtout en fin de journée et après 18kms tout de même dépassant allègrement encore une fois de plus les 1000m de déniv. Pour ce banquet furent présent Véro, Marie S, Marie T, Denise F, Didier L, Marie José, Roland, Fabienne, Sophie, Henriette, Maïté, Marie Jo, Jean Marc, Marisa, Géraldine, Denise T, les 2 minots Margaux et Christophe et mes lieutenants du jour que je remercie qui sans eux tout ce petit monde n'aurait pas pu sortir et se retrouver Luc y Luc et Joseph. Merci donc à eux ce qui a permis de scinder le groupe mais pas d'éviter les remarques d'un "nain" de jardin de Pyrène un tantinet comptable et grincheux.
Manquerait il pas un plat me diriez vous ? Le poisson me semble t'il ? Tout juste. Donc le lendemain du dessert, revenir au salé pourquoi pas. Puisque cela était son désir, c'est avec plaisir qu'un nouveau tête en tête m'était proposé toujours sans chandelle mais en espérant ne pas en voir 36 sur les flancs nord de cette montagne. Ce jour là c'est avec Marie Christine, encore une Basquaise mais sur des terres béarnaises cette fois ci, que ce poisson en forme de montagne (avec un peu d'imagination et surtout sans limite) que nous débarquions tous 2 frais comme des gardons au port de Castet. Après avoir traversé le bois de Séques le plat se trouvait devant nous . Au menu le Moulle de Jaut. Une montée assez directe en direction du col de Lallène puis s'en suivit un tricotage et décorticage plus alpin de son arête centrale ou crête de Coos parfois en équilibre ou bien sur les fesses jusqu'à son point culminant 2050m. Là haut pause repas puis c'est par la voie la plus directe et parsemée de petites arêtes rocheuses qu'il ne fallait pas avaler de travers du coté de la face nord que je ne connaissais pas et dont je remercie M. C. relevait encore plus la sauce qui jusque là n'avait pas manqué de piquant. Une rando qui ne se contenta pas que de sueur mais où il a fallu avoir du cœur et toujours une petite fleur des Pyrénées à offrir en l'occurrence à Marie Christine. 1250m de dénivelé mais surtout du bon temps comme toujours là haut.
L'APPETIT VIENT AUSSI EN MARCHANT