Samedi 17 juin, à l’heure du départ pour aller gravir l’aiguille de Lahazère, la température est plutôt agréable. Il n’y a pas un nuage dans le ciel, les troupeaux ne sont pas encore montés en montagne, celle-ci est couverte de fleurs ; tout respire la paix, le calme, le silence.
Les premières pentes sont plutôt douces mais cela se redresse assez vite. Au bout d’une heure, la végétation devient plus rare et le rocher plus présent. La cabane de Lagües se dresse à côté du lac homonyme. Celui-ci est d’une telle transparence qu’on ne voit pratiquement pas l’eau. Quelques truites circulent...
L’aiguille est apparue depuis un moment et porte bien son nom. Elle se dresse droite comme un « I », son ascension semble problématique. La contourner prend du temps et une voie relativement simple apparaît alors en la prenant à rebour. Quelques pas d’escalade facile et nous sommes au sommet en trois heures de temps depuis la voiture. La vue est magnifique, tout d’abord par la quantité de lacs que l’on peut admirer. Ils sont tous d’un bleu en accord avec le ciel toujours dégagé. Le massif de l’Ardiden ferme l’horizon, il est superbe, cerclé d’aiguillettes, avec à ses pieds, le lac Grand, le bien nommé, d’un bleu qui se mêle à la glace le recouvrant encore en partie. La banquise à quelques heures à peine de l’été le plus chaud...
L’escalade a été passionnante, la randonnée très belle, et, une fois arrivés sur les rives du lac Grand, il restait encore aux plus courageux à aller affronter l’eau glacée ! Une superbe journée venait de s’écouler, dans la douceur de la température montagnarde. À mesure de la descente dans la vallée, puis en plaine, la température devenait caniculaire... vivement la prochaine sortie !
Yannick Tonner
Elle est bonne ??